Une entrevue avec Rachael Karker, championne olympique


Quand la danse ouvre des portes : une entrevue avec Rachael Karker, championne olympique


Lorsque nous dansons, nous faisons appel à notre cerveau, notre corps et notre esprit dans cette activité unique. Et comme le sait bien la freestyleuse canadienne médaillée de bronze aux Jeux olympiques Rachael Karker, les leçons que nous tirons de la danse peuvent ouvrir la voie à d’innombrables possibilités dans le studio, sur la scène et au-delà.

À la poursuite d’un rêve olympique

En repensant aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin, Rachael estime que chaque étape de sa vie sportive l’a préparée à ce moment sur la scène mondiale.

Qu’il s’agisse de l’apprentissage du ski à l’âge d’un an et demi, de ses premières années de danse à l’École nationale de ballet du Canada (ÉNB), de ses compétitions de gymnastique ou de la découverte d’une nouvelle voie avec le ski acrobatique (freestyle), chaque étape a permis à Rachael de développer ses compétences et lui a ouvert les portes de nouvelles possibilités. En réalité, elle peut citer de nombreuses façons dont la pratique d’une activité comme la danse l’a préparée à réussir sur les pistes et en dehors.

Un parcours ponctué par la danse

Entre 7 et 11 ans, Rachael a conjugué son amour de l’activité physique et de la représentation théâtrale en participant au programme des associé·e·s à temps partiel de l’ÉNB. Désormais appelé Classes pour enfants et adolescent·e·s, ce programme récréatif offre un environnement favorable aux jeunes danseur·euse·s de 5 à 17 ans afin de créer les bases durables d’un engagement physique et artistique, ainsi que du développement social et émotionnel.

Rachael dit que la possibilité de pratiquer la danse et de se produire en spectacle l’a aidée à développer des compétences importantes qu’elle exploite encore aujourd’hui, y compris après les Jeux olympiques.

« Je dirais que la compétence la plus transférable est l’aspect performance, et le fait de surmonter la peur initiale d’être devant des gens, indique-t-elle. Ce que l’on ressent quand on est sur la scène mondiale, avec des gens qui vous regardent... Je pense que ces performances m’ont vraiment aidée à apprendre à gérer ce genre de pression. »

Elle attribue également à son engagement dans le mouvement créatif le mérite de l’avoir aidée à identifier ce qui lui plaisait dans d’autres formes d’activité physique, telles que la gymnastique et le ski acrobatique, deux disciplines dans lesquelles elle a participé à des compétitions de haut niveau.

« La danse a occupé une place importante dans ma carrière sportive. Je pense que ce que j’aime le plus dans ce sport, c’est que j’ai toujours aimé être gracieuse et avoir le contrôle. J’aime cette sensation d’apesanteur, comme lorsque l’on saute, et la fluidité, l’expressivité que cela procure. La façon dont nous skions est une véritable chorégraphie. La danse a donc définitivement influencé ce que j’aimais précisément dans certains sports. »

Bâtir une communauté et tisser des liens

En plus de lui ouvrir des portes dans le cadre de son parcours personnel en tant qu’athlète, Rachael constate que la danse a également été l’occasion de l’aider à nouer des amitiés et à développer une communauté.

« On élargit beaucoup sa communauté. On rencontre toujours des professeur·e·s, instructeur·rice·s et ami·e·s dans les cours de danse, explique-t-elle.

Je pense que la danse m’a permis de prendre confiance en moi et d’apprendre comment interagir avec les gens, comment leur parler, lorsque j’étais enfant et comment utiliser ce genre de compétences à l’avenir. Je me suis fait beaucoup d’ami·e·s et j’ai passé de très bons moments. »

Pour toutes ces raisons, Rachael recommande vivement la danse aux personnes de tous âges, mais en particulier aux enfants et aux jeunes. « Je recommanderais sans hésiter la danse. Je pense que c’est un sport très amusant pour débuter et dans lequel continuer. La danse est très amusante, et on apprend tellement de choses. Je pense que c’est un excellent moyen de faire de l’exercice ou d’essayer quelque chose de nouveau, en plus d’être une excellente base pour beaucoup d’autres sports. Même si vous n’êtes pas destiné·e à devenir danseur·euse, cela ne signifie pas que la danse ne pourra pas vous être utile. À mon sens, c’est une excellente activité pour les enfants ».

Regardez la vidéo ci-dessous pour entendre Rachael parler de son parcours à l’ÉNB et de la façon dont la danse l’a aidée à prendre confiance en elle, à développer d’importantes compétences sportives, à nouer des amitiés et à explorer pleinement la joie du mouvement.
 

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